Des voix. J'entends
des voix. J'ouvre les yeux. Cette lumière aveuglante, les néons du
plafond, lumière blanche insupportable pour mes yeux. Je les
referme. Je suis où ? Je ne me souviens de rien. J'ai mal. Je
ne sens plus ma joue gauche. Ces voix. A qui appartiennent-elles ?
Je rouvre les yeux. Je regarde devant mon lit. Des gens passent. Des
infirmiers. Bon. J'ai mal. Quelle ambiance, j'ai l'impression d'être
à la morgue. Je ne peux pas bouger, je n'ose pas bouger. Si on
pouvait m'enlever ce masque respiratoire. J'étouffe. A gauche,
quelqu'un qui dort encore, même position, même masque. Il est
mort ? Non il respire. Ouf. Pourquoi j'ai peur ? Je veux
partir d'ici. Pourquoi personne ne vient ? Et cette lumière. A
droite, un mur, sombre. Je me sens seule. C'est quoi ce bruit ?
Ah c'est le bip de la machine. C'est stressant. On se croirait dans
les séries américaines, lorsque l'on se demande si le patient va
mourir, lorsque l'on attend que le bip régulier de la machine
s'arrête, que le cœur s'arrête. Ils auraient pu choisir une autre
couleur pour leurs murs. Blanc, bleu, froid, en plus il y a un trou
dans le plafond la bas. J'ai froid aux pieds. Il n'y a personne qui
puisse venir m'emmener ailleurs ? J'aurais été mieux dans mon
lit, chez moi. Dans ma petite chambre orange et chaleureuse. Avec ma
grosse couette. La douleur aurait été plus supportable. Mais pas
dans ce lit minuscule avec ce drap ridicule et cette lumière qui
m'éclate la rétine. Je dois avoir les yeux explosés. J'ai mal à
la gorge. Plus jamais ça. Eh vous pouvez pas venir vous là bas ?
Soupir. Attendre. Encore. Seule. Je voudrais que quelqu'un me
rassure. Me dise que tout va bien. Je veux bouger, je veux rentrer
chez moi !. La bas je pourrais dormir tranquille, dans le calme,
sans bruit, sans ces voix, avec une lumière douce. Je pourrais
regarder autre chose que ces gens qui dorment comme des morts, je
pourrais regarder mes livres, mes fringues, mon petit bureau en
bazar, mes tableaux. Tout sauf ces murs vides, lugubres. Ressentir
une atmosphère chaude et accueillante, et non pas froide, frigide et
hostile. J'étouffe. Quelqu'un vient. Enfin. Les larmes coulent. Je
ne suis plus seule.
Bonjour à tous!
Je vous retrouve aujourd'hui avec un début d'article assez spécial. C'est un texte que j'ai écrit dans un de mes cours, il décrit mes sensations à mon réveil en salle de réveil à l’hôpital. Au cas où vous n'auriez pas compris, je me suis fait opérée des dents de sagesse, il y a maintenant deux semaines, le mardi 01 Septembre (j'aurais préféré faire ma rentrée autrement).
D'où ma petite pause dans les articles. Vous allez me dire, "c'est pas une bonne excuse, les dents de sagesse on s'en remet vite!" Oui, mais! Pas moi... Parce qu'en plus d'avoir très mal supporter l'anesthésie et d'avoir toujours mal aux dents, j'ai contracté une alvéolite (inflammation osseuse) qui me fait toujours mal. De plus, j'ai pris la mauvaise habitude de dormir très mal à partir de 2h du matin, ce qui fait que je suis un zombie ambulant (sans la décomposition hein!).
Bref! Rajoutons à cela le fait que j'ai fait ma rentrée à la fac ce Lundi et qu'administrativement parlant c'est le groooos bordel (s'cusez du terme). Du coup, ben pour écrire.. Comment dire.. C'était pas évident (surtout quand on a mal aux dents!.. Bonjour la rime!).
Mais maintenant tout est rentrée dans l'ordre (sauf pour mes dents), je peux reprendre mon rythme. Excusez moi encore de cette petite pause mais j'étais une loque mentale, et physique d'ailleurs, dans l'incapacité de produire quelque chose de compréhensible pour la race humaine. Mais cela a eu quelques bénéfices dont je vous parlerais dans un prochain article!
En tout cas j'espère que vous avez passé une bonne rentrée! Sur ce, je vous laisse et je vous dis à la prochaine!
Kiss!
En tout cas j'espère que vous avez passé une bonne rentrée! Sur ce, je vous laisse et je vous dis à la prochaine!
Kiss!
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